Elevage d`Akhal, France, chevaux Akhal Teke
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Dans l’Est de la France, sur les coteaux du Toulois, entre vignoble et cristal, au carrefour de l’Europe, l’ELEVAGE D'AKHAL a trouvé son havre de paix!

Studbook

Jusqu’en 1990, le Stud Book était tenu de manière exclusive par l’Institut Russe du Cheval à Riasan qui était étroitement lié au Ministère de l’Agriculture. Toutes les naissances apparaissaient dans ce Stud Book ; après la Perestroïka, la tenue du Stud Book revint à l’organisation russe de la race Akhal Teke siégeant toujours à l’Institut Russe du Cheval qui était devenu privé.

Les institutions officielles de la race

Création d’une organisation mondiale :

MAAK

En 1994, le MAAK fut créé à Stavropol en présence ou avec l’accord écrit des organisations des pays possédant des Akhal Teke. Pour la France, l’organisation IGATER qui comprenait alors le plus grand nombre d’adhérents français fut signataire des accords instituant le MAAK.
La France était également représentée par un accord écrit émanant de l’AFSAT (depuis dissoute) et représentant plusieurs éleveurs français.

Le MAAK fut déclaré par tous ses membres fondateur comme le gardien du seul et unique Stud Book fermé des Akhal Teke ainsi que des nouveaux Stud Book des haut-sangs et des demi-sangs.

Toutes les procédures ainsi que les élections au sein de cette organisation furent détaillées et envoyées pour approbation et enregistrement. L’Etat russe conjointement au Turkménistan fut déclaré comme pays de l’organisation.

Le russe, le turkmène et l’allemand furent choisis comme langues officielles.

Toute personne appartenant ou non à une association locale peut devenir membre du MAAK. Toutes les associations présentent s’engagèrent à suivre les règles édictées par le MAAK.

L’éclatement de l’ex-URSS a eu pour conséquence l’indépendance du Turkménistan. Au même moment l’intérêt que certains portaient à la race s’est vu (surtout en France) médiatisé laissant libre court à des légendes qui ont ouvert la porte à des abus de toute sorte provenant de profiteurs occasionnels et malheureusement de quelques personnes qui se disaient « éleveurs ». Il était donc devenu urgent et important de confirmer les règles de fonctionnement de l’élevage pour limiter si ce n’est éviter les abus…

Dans un premier temps, le Turkménistan pensait établir son propre Stud Book mais il se rendit vite compte qu’il n’en avait pas les moyens et décidé de rester sous l’autorité de l’Institut Russe du Cheval.

Dans ce pays, l’Akhal Teke a vite été vu comme une source importante de devises : il s’en est suivi une orientation de l’élevage et du commerce particulières.

Ainsi en 1996, on découvrit que des chevaux élevés au Turkménistan surtout dans les Haras d’Etat montraient des irrégularités dans leurs tests sanguins qui prouvaient que les pères et mères annoncés dans les papiers ne pouvaient avoir engendrés ces poulains !

Ceci a concerné 15% des chevaux testés et une commission du MAAK, comprenant son président Geldi Kerisov, son vice-président et responsable du Stud Book Tatiana Riabova, et un expert du Stud Book Alexandre Klimuk demanda au Ministère de l’Agriculture turkmène et au chef de l’Etat Niasov que ces irrégularités soient corrigées et que ces chevaux n’apparaissent plus comme faisant partie de la race.

Tous deux refusèrent te décidèrent d’ouvrir leur propre Stud Book turkmène.Y ont bien sûr adhéré les fermes d’Etat alors que de nombreux éleveurs privés choisir de rester sous couvert du MAAK.

A la réunion du MAAK de septembre 1997, cette décision fut approuvée en Assemblée Générale. De ce fait, seuls les chevaux turkmènes pour lesquels on peut vérifier qu’ils n’ont pas des origines incorrectes peuvent être enregistrés auprès du MAAK et recevoir les papiers officiels de la race.

Officiellement, tous les autres ne peuvent pas être reconnus comme appartenant à la race.

En 1997, Tatiana RIABOVA a testé et enregistré le dernier groupe de chevaux qui n’avait pas encore été contrôlé par le Stud Book : ceux élevés aux USA.

Régulièrement, les différentes associations ou principaux éleveurs stationnés en Europe invitent des spécialistes MAAK qui se chargent de venir contrôler et qualifier les chevaux ainsi que les poulains en cours d’enregistrement.

 

Depuis 2004 :

Haras Nationaux

En 2004, les Haras Nationaux ont reconnus la race Akhal Teke de Pur Sang : ce fut, pour les membres de l'association Akhal-Téké France (ATF), l’aboutissement de longues années de travail.

Cela veut dire, pour les éleveurs, une gestion simplifiée des documents et la possibilité de sortir les chevaux en compétition quelque soit la discipline…

Grâce à cet accord tripartite (MAAK, HN et ATF), la France est le seul pays ayant une dérogation de gestion et pouvant faire inscrire des chevaux dans le Stud Book fermé avec des papiers locaux.

En 2012, la France a ouvert le studbook du demi sang.